mardi, février 28, 2006

Le projet SCIDAR

Bonjour,

Quatorze ans après avoir été planté une première fois sur le sol Antarctique (*), le drapeau marocain flotte pour la première fois au pôle sud.

Et c'est une femme, une marocaine, qui l'a planté en janvier dernier : Merieme Chadid, astrophysicienne à l'Observatoire de la Côte d'Azur et enseignante à l'Université de Nice.

Merieme Chadid serait également la première femme astronome, toutes nationalités confondues, à avoir posé le pied sur le continent de glace.

Sa mission : installer des télescopes pour la mesure des turbulences atmosphériques dédié à l'observation astronomique sur la base scientifique de Concordia (Dôme C), dans le cadre d'un projet baptisé SCIDAR (SCIntillation Detection And Ranging) développé par son époux, Jean Vernin, astrophysicien au Laboratoire d'Astrophysique de Nice.

Un projet réalisé en collaboration avec l'Institut Polaire Paul Emile Victor "IPEV", Institut National de Sciences de l'Univers INSU, Air Force Office of Scientific Research and the
European Office of Aerospace Research and Development (USA) et
le
Laboratoire Physiques des Hautes Energies et Astrophysique de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech.

Dans le magazine du Ciel et de l'Espace cette semaine, en exclusivité pour Médi 1 : le voy
age et la mission de Merieme Chadid après deux mois passés au pôle sud. On s'intéresse aussi au principe du SCIDAR, qui fait à présent autorité dans le domaine de la qualification des sites astronomiques.

Pour écouter le magazine, c'est ici.




Quelques photos prises au Dôme C
Toute reproduction, même partielle, du site et des photos est interdite sans autorisation.

Merieme Chadid en train de régler la monture équatoriale du Scidar sur une plateforme à 8 m au dessus de la glace



avec deux autres scientifiques travaillant sur une expérience paralèlle




Installation du SCIDAR placé au foyer d'un télescope de 40 cm de diamètre. Au deuxième plan, un autre instrument de mesure de turbulences


Le drapeau Marocain flottant au mat, à la base de Dumont d'Urville, aux côtés des drapeaux français, européen, et de l'IPEV (Institut Paul Emile Victor, qui s'occupe de la logistique des bases Dôme C et Dumont d'Urville).

Pour les forts en maths : les explications techniques de SCIDAR,
d'autres explications ici


avec les manchots


au travail sur la "Tour américaine" de 30 mètres, au Dôme C



Aux côtés de la statue de Paul-Emile Victor




Travail de "dégivrage" sur le télescope



Au travail à la passerelle du navire "l'Astrolabe"



Remerciements à Zouhair Benkhaldoun, astrophysicien et enseignant à l'Université de Marrakech.

(*) Le premier drapeau du Maroc a été planté en Antarctique par l'astrophysicien Saïd Slassi Sennou, en décembre 1991, à l'occasion d'une mission réalisée dans le cadre de l'université américaine de Berkeley. Mission de 3 mois renouvellée en 1993, 1995 et 1998. Le scientifique marocain était parti étudier le rayonnement gamma du soleil et du centre galactique, sur la base de Mac Murdo.
Voir ce blog pour plus de détails

mercredi, février 01, 2006

Les grandes énigmes de la lune

Bonjour,

C'est un beau livre qui vient de paraître aux éditions Le Pérégrinateur : "Au Clair de Lune".

Des photographies magnifiques, accompagnées de textes poétiques, et commentées par un astronome professionnel.

On croyait tout savoir sur notre satellite depuis un certain 21 juillet 1969, après que Neil Armstrong et Buzz Aldrin ont posé le pied sur notre satellite. Et pourtant la lune reste encore mystérieuse à bien des égards. C'est d'ailleurs le thème, et fil rouge de cet ouvrage :

Comment s'est formé notre satellite naturel? D'où viennent ces formations blanches inexpliquées? Y-a-t-il de l'eau sur la lune? Parmi les nombreuses questions qui restent sans réponses.

Pour en parler cette semaine, l'astronome à l'observatoire midi-pyrénées, et spécialiste de la géologie lunaire, Serge Chevrel, co-auteur de "Au clair de Lune".

Ecouter le magazine ici.

Ci-dessous des photos de Christian Arsidi, astronome amateur, dont les clichés illustrent l'ouvrage. Des photos prises avec une simple webcam, montée sur un télescope, qui donnent une idée des possibilités de la photo numérique, aujourd'hui à la portée de tous.





Pour en savoir plus sur l'astrophotographie amateur.
Lien n°1
Lien n°2
Lien n°3
Lien n°4