mardi, mars 28, 2006

Le simulateur de vol du commandant Landoulsi

Bonjour,

Mustafa Landoulsi est un commandant de bord à la retraite. Tunisien installé en Allemagne depuis une quarantaine d'années, il a conçu, pour son propre plaisir et pour communiquer sa passion du pilotage, un simulateur de vol.

Une magnifique réalisation qui lui a valu les honneurs des autorités de Norden, sa ville d'adoption au nord de l'Allemagne, sur les cotes de la mer Baltique.
Cette passion, Mustafa Landoulsi nous la fait partager dans ce nouveau numéro du Magazine du Ciel et de l'Espace, à écouter sur Médi1.


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Quelques mots sur l'éclipse du 29 Mars 2006.

Cette éclipse, vue des pays du Maghreb, est une éclipse partielle. Le soleil ne sera pas totalement recouvert par la lune. Par exemple, dans les villes marocaines, la surface du soleil cachée par la lune, sera entre 30 et 40% selon les localités. La baisse d'obscurité sera très faible, comparable au passage d'un nuage devant le soleil. N'essayez pas d'observer le soleil autrement qu'avec des lunettes spécialement adaptées. En cas de doute, demandez l'avis d'un opticien.

Ici, des indications sur les précautions à prendre pour observer l'éclipse.
La carte du passage de l'éclipse du 29 Mars 2006




Je vous rappelle qu'il est ABSOLUMENT VITAL pour vos yeux de ne pas tenter d'observer cette éclipse à l'oeil nu ou à travers quelque instrument optique que ce soit.

Pour rappel, la note du ministère marocain de la santé, publiée à l'occasion de l'éclipse du 3 octobre 2005 :

"Par mesure de sécurité, le ministère de la santé recommande aux citoyens de ne pas regarder le soleil directement pendant toute la durée de l'éclipse, de ne pas utiliser les verres fumés ou noircis à la flamme d'une bougie, les films radiologiques, de simples lunettes de soleil ou des instruments d'optique tels que des jumelles, des téléobjectifs, des télescopes ou des appareils photos pour observer ce phénomène. Le ministère de la santé recommande impérativement à toutes les personnes désirant observer ce phénomène, de le faire uniquement à travers la télévision et les médias."

Ici, la note du ministère français de la santé, publiée lors de l'eclipse de 1999.

mardi, mars 14, 2006

Airbus recycle les épaves de ses appareils

Bonjour,

Que faire des vieux avions quand ils sont hors service? Jusqu'à présent les appareils étaient soit abandonnés à l'écart sur les tarmacs des aéroports, soit stockés dans des hangars, ou des déserts, comme aux Etats-Unis (voir plus bas), soit encore et dans le meilleur des cas, démantelés dans des casses, plus ou moins respectueuses de l'environnement.

Pour la première fois un grand constructeur, Airbus, a décidé de prendre le problème à bras le corps, en créant la première plateforme de recyclage de ses appareils, elle est installée à Tarbes, au sud de Toulouse.
Enjeu à la fois économique et écologique, une démarche de développement durable selon notre interlocuteur : Jacques Roca , directeur de la communication à Airbus France.

Ecouter l'émission ici.

Ci-dessous : cimetierre d'avions dans le désert du Mojave aux Etats-Unis




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Egalement dans l'actualité du ciel et de l'espace cette semaine... la sonde Mars Reconnaissance Orbiter de la Nasa, qui est arrivée dans la périphérie de la planète rouge. Elle a entamé vendredi avec succès sa mise en orbite, une opération délicate, qui se poursuivre durant 6 mois. Mars Reconnaissance Orbiter est le plus gros satellite jamais lancé autour de Mars. Avec son antenne de trois mètres d'envergure et son télescope de 50 cm d'ouverture, MRO est un véritable satellite espion, capable de fournir des images des épaves de différentes missions martiennes échouées. Sa véritable mission : photographier les structures géologiques de Mars, encore très mystérieuses.

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Enfin, à César ce qui lui appartient :

L'astrophysicienne Merieme Chadid, nous l'avons présentée il y a quinze jours, lors du précédent magazine, a bien été la première a planter le drapeau marocain au pôle sud*. Nous nous devions de préciser que quatorze ans plus tôt, l'astrophysicien Saïd Slassi Sennou, en décembre 1991, a planté le premier drapeau du Maroc sur le continent Antarctique*, à l'occasion d'une mission réalisée dans le cadre de l'université américaine de Berkeley. Mission de 3 mois renouvellée en 1993, 1995 et 1998. Le scientifique marocain était parti étudier le rayonnement gamma du soleil et du centre galactique, sur la base américaine de Mac Murdo.

Voir ce lien pour plus de détails

(*) Remerciements à Merieme Chadid et Khadija Slassi Sennou pour ces précisions.