lundi, octobre 23, 2006

Festivals d'Astronomie au Maghreb

Bonjour,

L'Astronomie à l'honneur au Maghreb! Deux rendez vous importants à partir de la semaine prochaine :Le Salon National d'Astronomie Populaire de Constantine (du 30 octobre au 2 novembre), suivi du Festival d'Astronomie de Marrakech (du 1ier au 5 novembre).

Deux occasions pour les curieux de redécouvrir les constellations, les étoiles, les planètes… Pourquoi une étoile brille-t-elle ? Qu’est ce qu’un nébuleuse ? Qu’est ce qu’une étoile filante ?

Autant de questions auxquelles des astronomes professionnels répondront. L’occasion aussi de voir, en direct, les flammes du soleil, ou encore les anneaux de saturne.

Toutes ces merveilles vous attendent à partir de la semaine prochaine en Algérie et au Maroc.

Pour en parler : Jamal Mimouni, enseignant à l'université de Constantine, organisateur du Salon National d'Astronomie Populaire, président de l'association d'astronomie amateur Sirius,

et Zouhair Benkhaldoun, astrophysicien, enseignant à l'Université Cadi Ayad de Marrakech, président de 3AM, l'Association d'Astronomie Amateur de Marrakech.

Ecouter l'émission de cette semaine.


Le Salon National d'Astronomie Populaire de Constantine
(du 30 octobre au 2 novembre)



Contacts pour le Salon National d'Astronomie Populaire de Constantine :
رقم الفاكس التالي: 23 52 93-031
siriusalgeria@hotmail.com أو البريد الالكتروني:




Le Festival d'Astronomie de Marrakech
(du 1ier au 5 novembre)


Pour en savoir plus sur le Festival d'Astronomie de Marrakech, contacter :
Tel : 024 43 46 49 Poste : 511
e-mail : khalla@ucam.ac.ma

Quelques détails sur le Festival d'Astronomie de Marrakech (contenu du dépliant en ligne) :

Dans le but de rendre les sciences de l’univers facile, accesssible et amusante pour le grand public, la FSSM, l’FM et 3AM, assurent l’organisation d’un certain nombre d’actions (conférences, ateliers, nuit des étoiles...)

Les éditions du Festival d’Astronomie de Marrakech s’enrichissent, se diversifient au fil des années, et s’inscrivent dans la continuité et la pérénnité de l’évènement.

Par l’organisation d’une telle manifestation, les organisateurs souhaitent que l’astronomie soit ouverte à tous, sans un esprit de partage des connaissances, de l’accès de chacun à l’information, à la culture scientifique, aux sciences de l’univers plus particulièrement, pour permettre l’assouvissement des curiosités des amateurs et l’initiation des jeunes à l’astronomie.

PROGRAMME

Mercredi 01 novembre 2006
FSSM : « Les Dernières nouvelles du satellite Titan de Saturne », animé par
Christian BOURDEILLE Président de l’Uranoscope de l’île de France.


10 h : Atelier
« La glace dans le système solaire », animée par Christian BOURDEILLE
Président de l’Uranoscope de l’île de France.

18 h : Conférence

Jeudi 02 novembre 2006


Collège : Tamaslouhte
« Généralités sur les Sciences de l’Univers », animée par Mohammed
BENAMARA ( 3AM).


16 h : Conférence « La glace dans le système solaire », animée par Christian BOURDEILLE
Président de l’Uranoscope de l’île de France.

18 h : Conférence Lycée : Aboualabbase ESSABTI


Vendredi 03 novembre 2006

Collège : Al chourafa Tassaltante

« Généralités sur les Sciences de l’Univers », animée par Mohammed
BENAMARA ( 3AM).

16 h : Conférence « l’Histoire de l’Astronomie », animée par Tarik KHAL
LA & Brahim
KERMAM ( 3AM ).

16 h : Conférence
Lycée : Hassan II

Samedi 04 novembre 2006


FSSM : « Rôle des Sciences de l’Univers dans le développement humain »,

10 h : Table ronde
Observatoire d’Astronomie de l’Oukeimeden :
« Lecture du ciel »

19 h : Présentation


21 h : Lecture du ciel à l’oeil nu et à l’aide des instruments

astronomiques

dimanche 04 novembre 2006

Observatoire d’Astronomie de l’Oukeimeden :
10 h : Observation des tâches solaires


14 h : Retour sur Marrakech

N.B : Pour la nuit des étoiles, s’inscrire auprès du service de la communication
de la FSSM.

----------------------------------------------------------

La photo mystère de la semaine :

Réponse : ici


mardi, octobre 17, 2006

Prix Nobel de Physique 2006

Fait rare, le prix Nobel de physique vient de récompenser des travaux en Astrophysique.

Ceux des américains John Mather et George Smoot



à l’origine de la mission COBE (Cosmic Background Explorer). Un satellite mis en orbite pour mesurer le rayonnement fossile de l’univers. Autrement dit, capter les traces lointaines de notre univers à sa naissance.

C’est la première fois qu’un prix Nobel récompense une mission spatiale… Certains parlent de découverte du siècle. Nous avons voulu savoir en quoi ces recherches étaient importantes, et nous avons joint pour cela Jean Pierre Luminet, astrophysicien français, chercheur au CNRS, spécialiste des trous noirs et de la cosmologie.

Ecouter l'émission


Les prix Nobel de Physique qui ont récompensé des travaux d’astrophysique depuis 1901 :

- 1936 : Carl David Anderson (US), Victor Franz Hess (Autriche). Mise en évidence du positron et des rayons cosmiques.

- 1948 : Patrick Blackett (GB) : Travaux sur les rayonnements cosmiques, amélioration de la chambre à brouillard

- 1974 : Sir Martin Ryle (GB), Antony Hewish (GB). Découverte des pulsars (pulsating stars) en astronomie

- 1983 : Subrahmayan, Chandrasekhar (US), William A.Fowler (US).
Etudes sur les processus physiques régissant la structure et l’évolution des étoiles.

- 1993 : Russel Alan Hulse (US) et Joseph Hooton Taylor (US). Découverte des pulsars binaires.

- 2002 : Masatoshi Koshiba (JP), Raymond Davis (US) et Riccardo Giacconi (IT). Détection des neutrinos (Koshiba et Davis), et découverte des sources astrophysiques de rayons X (Giaconni)

- 2006 : George Fitzgerald Smoot (US) et John C. Mather (US). Découverte de la nature de corps noir du fond diffuse cosmologique et des ses anisotropies.

Source : Wikipédia

mercredi, juin 21, 2006

Les météorites

Bonjour, Cette semaine on s'intéresse aux météorites à l'occasion de l'ouverture de la bourse internationale de Sainte-Marie-aux-Mines en Alsace.

Un des grands lieux de rencontre entre chercheurs, vendeurs, collectionneurs en tous genres. Beaucoup des météorites échangées à Sainte-Marie-aux-mines viennent du sud-marocain, terre de prédilection pour découvrir ces pierres venues du ciel. Pourquoi le Maroc est-il un des grands fournisseurs de météorites? Comment reconnait-on une météorite? Combien ça vaut? Parmi les questions auxquelles nous tentons de répondre avec Frédéric Delporte, de Geopolis, confédération des acteurs des sciences de la terre, et organisateur de la bourse de Sainte-Marie-aux-mines. Ecouter le magazine Quelques liens : Apprendre à reconnaitre un météorite, tout savoir sur les météorites, le site d'un chasseur de météorites, chasseur au Sahara, les plus grosses météorites du monde


mardi, juin 06, 2006

Les robots du futur sont-ils déjà là?

Bonjour,

Cette semaine dans le magazine du Ciel et de l'Espace.

Le gouvernement japonais travaille sur une charte éthique des robots : des directives de sécurité qui devront régir la construction des robots de seconde génération, les machines autonomes.

Le texte en préparation serait largement inspiré des lois d'Issac Asimov, ce biologiste et écrivain russe, qui en 1938 anticipait l'arrivée des robots et proposait les trois lois suivantes :

* Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger
* Deuxième Loi : Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi
* Troisième Loi : Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.

Les directives du ministère japonais devraient imposer un nombre minimum de capteurs pour que le robot ne puisse pas entrer en collision avec un être humain. La future norme devrait imposer également des choix de matière : plus légères, plus tendres, pour éviter les blessures.

Un développement qui nous renvoit aux classiques du cinéma de science fiction
du Metropolis de Fritz Lang jusqu'au I-Robot avec Will Smith, en passant par A.I de Spielberg.

D'où la question de la semaine : les robots du futur sont-ils déjà là?

Pour y répondre :

- Philippe Bultez Adams, écrivain éditeur, spécialiste de la robotique, co-auteur de Robots, genèse d'un peuple artificiel, et Robots extraodinaires, aux éditions Minerva
- Christophe Jacquemin, rédacteur en chef d'Automates Intelligents
- Frédéric Kaplan, du laboratoire de recherche fondamentale Sony

Pour écouter le magazine c'est ici.


Quelques liens intéressants :

Le site d'Automates Intelligents, de notre invité Christophe Jacquemin
Le site de vieartificielle.com, riche en photographies et informations sur les gadgets high-tech.
Pour acheter un robot, le site de Robopolis
Des robots qui combattent ! sur battlebots.com
Site de synthèse vocale (la voix du robot au début du magazine)


Vidéos :

Un robot séduisant : le FT
Un autre robot (de chez Sony) : le SDR-4X
Le Asimo de Honda, capable de courir.
Un site consacré à des projets universitaires
Un combat de robots
Un robot résoud le Rubik's Cube , mais pas aussi vite que l'homme.
Un site avec pleins de vidéos de robots.

mercredi, mai 24, 2006

Airbus en difficulté à cause de l'A350

Bonjour,

L'A350 d'Airbus bat de l'aile. Le futur long courrier du constructeur européen ne plaît pas , les premiers clients exigent de profondes modifications de l'appareil, qui ne serait pas aussi performant que son compétiteur, le 787 de Boeing.

Airbus se voit reprocher de n'avoir pas conçu un avion neuf , mais d'avoir simplement amélioré l'A330. Insuffisant face au 787, d'une conception nouvelle et notamment plus économique.

Conséquence : le constructeur européen s'apprêterait à abandonner l'A350, qui lui aurait coûté quatre milliards d'euros de développement, pour en concevoir un nouveau.
Quatre milliards d'euros supplémentaires donc d'investissements (selon le cabinet d'analyse Bloomberg), et 5 ou 6 ans de retard sur le marché des long courrier, c'est le prix à payer.

Pour en parler, avec nous cette semaine André Bréand, pilote et journaliste spécialisé dans l'aéronautique. Magazine à écouter ici.

mardi, mai 09, 2006

Columbus : le laboratoire européen de l'espace

Bonjour,

Le laboratoire européen de l'espace, Columbus, a été remis à l'Agence Spatiale Européenne (ESA) sur le site de Brême (Ouest de l'Allemagne) sur le site d'EADS Space , filiale du consortium aérospatial européen EADS, et maître d'oeuvre du projet.

Dix ans de recherche et de travaux, un coût de 971 millions d'euros financé à 41% par l'Allemagne, 23% par l'Italie et 18% par la France, le reste se partage entre sept autres pays européens. Les noms des 750 ingénieurs et techniciens qui ont participé au projet ont été gravés sur une plaque en or à l'intérieur du laboratoire.


Le module mesure 6,7 mètres de long, un diamètre de 4,5 mètres et quelques 13 tonnes. A bord, un équipement high-tech pour la recherche en apesanteur. Il va être transporté par Airbus Beluga sur le site de Cap Canaveral, en Floride, pour un lancement, mise en orbite et intégration à la station spatiale internationale, au deuxième semestre 2007.

L'occasion de faire le point sur Columbus, ses objectifs (étude de processus physiques, chimiques et biologiques en l'absence de gravité), sur fond de polémique sur l'intérêt scientifique de la station internationale.

Intérêt il y a, sans aucun doute, selon notre invité de cette semaine : Dieter Isakeit, à la tête d'Erasmus, et à la direction des vols habités à l'ESA. Magazine à écouter ici.

__________________________________________________________

Egalement cette semaine, le passage exceptionnel de la station spatiale internationale au dessus du nord du Maroc : on peut la voir à l'oeil nu, peu de personnes le savent. Vous faites parti des happy few qui pourront dorénavant guetter le passage de la première base internationale en apesanteur de l'humanité (Mir était russe).

Pour le nord du Maroc : Mercredi 10 mai à 19h52, l'ISS apparaitra à l'horizon nord-ouest sous la forme d'une étoile brillante (magn. -0.7 pour les connaisseurs) et traversera le ciel en huit minutes environ, avant de se coucher à l'horizon sud-Est.


Carte calculée sur le site de Heavens-Above pour la ville de Tanger à partir de 19h52

VisibilitéTemps
GMT
Altitude Azimuth Distance
du sol (km)
Apparaît à l'horizon
19:52:03 314° (NW ) 2131
Visible à 10° alt.
19:54:04 10° 319° (NW ) 1289
Altitude maximale
19:56:55 59° 41° (NE ) 394
Disparition 19:59:25 12° 120° (ESE) 1149


Vol de l'ISS au dessus du nord du Maroc, toutes les personnes situées à l'intérieur du cercle rouge ci-dessus pourront voir le passage de l'ISS


Si vous voyez la station spatiale, merci de m'envoyer un mail, je publierai vos observations sur ce blog.


mardi, avril 25, 2006

DL Aéro-technologie sous-traitant aéronautique

Bonjour,

Pour écouter le magazine cliquez ici.

Cette semaine on évoque une success story : celle de l'usine de DL Aéro-technologie du groupe français Daher, installée dans la zone franche deTanger, au nord du Maroc.


Chez DL on fabrique des pièces d'avions, tuyauteries de circulations d'air pour le tout nouvel airbus A380 notamment.

Démarrée avec douze salariés il y a quatre ans, l'usine compte aujourdh'ui 280 employés pour un chiffre d'affaires (interne) de vingt millions d'euros.

Cette semaine, l'entreprise inaugurait ses nouveaux ateliers, quadruplant sa surface de production pour atteindre 10.000 m2, afin de répondre à la croissance d'un marché aéronautique de plus en plus international.

Présentation des produits, visite d'usine, enjeux actuels et avenir, dans ce Magazine du Ciel et de l'Espace vous entrendrez également Patrick Daher, président du groupe Daher, donner son opinion sur le potentiel du Maroc en terme de sous-traitance aéronautique.

Dans la ligne de production "Tuyauterie"

Pièces en matériau composite

Ecouter le magazine.

Re-écouter le magazine de juin 2005 sur la sous-traitance aéronautique au Maroc, avec Olivier Fourt au salon du Bourget.

Un lien très intéressant sur l'aéronautique au Maroc.

On se retrouve dans quinze jours.

mardi, avril 11, 2006

Wimps et aérosols, histoires de particules

Bonjour,

Cette semaine on ne lève pas les yeux vers le ciel, on descend sous terre : 1700 mètres de profondeur exactement, au coeur de la montagne du Fréjus entre la France et l'Italie. C'est là que neuf laboratoires (français, allemands et russes) ont choisi de construire le LSM : Laboratoire Souterrain de Modane. Un équipement ultra moderne, caché derrière des millions de tonnes de roches et une épaisse couche de plomb. Ici bas, des scientifiques guettent l'arrivée de particules mystérieuses (Wimps) venue de l'espace tout simplement pour s'assurer qu'elles existent bien.

La chasse au Wimps ou la recherche de la preuve de l'existence de la matière noire, avec Gilles Gerbier, chercheur au Commissariat à l'Energie Atomique, et directeur du Laboratoire Souterrain de Modane.
Le magazine du Ciel et de l'Espace à écouter ici.



Deuxième sujet de ce magazine : Le A-Train une mission franco-américaine entièrement dédié à l’observation des nuages, des aérosols et du cycle de l’eau. Un observatoire exceptionnel, fait d'une constellation de 5 satellites qui va donner la première vision en 3D de l’atmosphère terrestre.

Lancés depuis la base de Vandenberg de l’US Air Force en Californie par un Delta 2, Calipso et Cloudsat seront placés vendredi 21 avril sur une orbite polaire héliosynchrone à 705 km d’altitude.

Ces deux satellites partenaires rejoindront trois autres satellites déjà en orbite, Aqua et Aura de la NASA, ainsi que le microsatellite du CNES Parasol pour former une constellation baptisée A-Train. Ils voleront alors en tandem à seulement 15 secondes d’écart.

Mission franco-américaine menée en coopération par le CNES, la NASA et l’Institut Pierre Simon Laplace (CNRS), Calipso est développé à partir de la plate-forme de minisatellite Protéus conçue par le CNES et Alcatel Alenia Space. Son instrument principal, le lidar, a été conçu par la NASA et la société Ball Aerospace. Une caméra visible (NASA) et un imageur infrarouge (CNES) complètent la charge utile en fournissant le contexte spatial de la mesure acquise par le lidar. Les laboratoires français ont participé à la définition de ces trois instruments.

Après Parasol en décembre 2004, le CNES et les équipes du Centre Spatial de Toulouse assureront la mise à poste de ce nouveau wagon de l’A-Train . CALIPSO rejoindra son orbite définitive 40 jours après le lancement. Entrant ensuite en phase de routine, il sera toujours contrôlé depuis Toulouse mais sous la responsabilité globale de la NASA. Il aura alors trois ans pour mener à bien sa mission et révéler le secret des nuages.

Bruno Bellon, du CNES, chef du projet CALIPSO, répond au Magazine du Ciel et de l'Espace de Médi 1 à écouter ici.

mardi, mars 28, 2006

Le simulateur de vol du commandant Landoulsi

Bonjour,

Mustafa Landoulsi est un commandant de bord à la retraite. Tunisien installé en Allemagne depuis une quarantaine d'années, il a conçu, pour son propre plaisir et pour communiquer sa passion du pilotage, un simulateur de vol.

Une magnifique réalisation qui lui a valu les honneurs des autorités de Norden, sa ville d'adoption au nord de l'Allemagne, sur les cotes de la mer Baltique.
Cette passion, Mustafa Landoulsi nous la fait partager dans ce nouveau numéro du Magazine du Ciel et de l'Espace, à écouter sur Médi1.


-------------------------------------------------------------------------------------------
Quelques mots sur l'éclipse du 29 Mars 2006.

Cette éclipse, vue des pays du Maghreb, est une éclipse partielle. Le soleil ne sera pas totalement recouvert par la lune. Par exemple, dans les villes marocaines, la surface du soleil cachée par la lune, sera entre 30 et 40% selon les localités. La baisse d'obscurité sera très faible, comparable au passage d'un nuage devant le soleil. N'essayez pas d'observer le soleil autrement qu'avec des lunettes spécialement adaptées. En cas de doute, demandez l'avis d'un opticien.

Ici, des indications sur les précautions à prendre pour observer l'éclipse.
La carte du passage de l'éclipse du 29 Mars 2006




Je vous rappelle qu'il est ABSOLUMENT VITAL pour vos yeux de ne pas tenter d'observer cette éclipse à l'oeil nu ou à travers quelque instrument optique que ce soit.

Pour rappel, la note du ministère marocain de la santé, publiée à l'occasion de l'éclipse du 3 octobre 2005 :

"Par mesure de sécurité, le ministère de la santé recommande aux citoyens de ne pas regarder le soleil directement pendant toute la durée de l'éclipse, de ne pas utiliser les verres fumés ou noircis à la flamme d'une bougie, les films radiologiques, de simples lunettes de soleil ou des instruments d'optique tels que des jumelles, des téléobjectifs, des télescopes ou des appareils photos pour observer ce phénomène. Le ministère de la santé recommande impérativement à toutes les personnes désirant observer ce phénomène, de le faire uniquement à travers la télévision et les médias."

Ici, la note du ministère français de la santé, publiée lors de l'eclipse de 1999.

mardi, mars 14, 2006

Airbus recycle les épaves de ses appareils

Bonjour,

Que faire des vieux avions quand ils sont hors service? Jusqu'à présent les appareils étaient soit abandonnés à l'écart sur les tarmacs des aéroports, soit stockés dans des hangars, ou des déserts, comme aux Etats-Unis (voir plus bas), soit encore et dans le meilleur des cas, démantelés dans des casses, plus ou moins respectueuses de l'environnement.

Pour la première fois un grand constructeur, Airbus, a décidé de prendre le problème à bras le corps, en créant la première plateforme de recyclage de ses appareils, elle est installée à Tarbes, au sud de Toulouse.
Enjeu à la fois économique et écologique, une démarche de développement durable selon notre interlocuteur : Jacques Roca , directeur de la communication à Airbus France.

Ecouter l'émission ici.

Ci-dessous : cimetierre d'avions dans le désert du Mojave aux Etats-Unis




_______________________________________________________

Egalement dans l'actualité du ciel et de l'espace cette semaine... la sonde Mars Reconnaissance Orbiter de la Nasa, qui est arrivée dans la périphérie de la planète rouge. Elle a entamé vendredi avec succès sa mise en orbite, une opération délicate, qui se poursuivre durant 6 mois. Mars Reconnaissance Orbiter est le plus gros satellite jamais lancé autour de Mars. Avec son antenne de trois mètres d'envergure et son télescope de 50 cm d'ouverture, MRO est un véritable satellite espion, capable de fournir des images des épaves de différentes missions martiennes échouées. Sa véritable mission : photographier les structures géologiques de Mars, encore très mystérieuses.

_______________________________________________________

Enfin, à César ce qui lui appartient :

L'astrophysicienne Merieme Chadid, nous l'avons présentée il y a quinze jours, lors du précédent magazine, a bien été la première a planter le drapeau marocain au pôle sud*. Nous nous devions de préciser que quatorze ans plus tôt, l'astrophysicien Saïd Slassi Sennou, en décembre 1991, a planté le premier drapeau du Maroc sur le continent Antarctique*, à l'occasion d'une mission réalisée dans le cadre de l'université américaine de Berkeley. Mission de 3 mois renouvellée en 1993, 1995 et 1998. Le scientifique marocain était parti étudier le rayonnement gamma du soleil et du centre galactique, sur la base américaine de Mac Murdo.

Voir ce lien pour plus de détails

(*) Remerciements à Merieme Chadid et Khadija Slassi Sennou pour ces précisions.



mardi, février 28, 2006

Le projet SCIDAR

Bonjour,

Quatorze ans après avoir été planté une première fois sur le sol Antarctique (*), le drapeau marocain flotte pour la première fois au pôle sud.

Et c'est une femme, une marocaine, qui l'a planté en janvier dernier : Merieme Chadid, astrophysicienne à l'Observatoire de la Côte d'Azur et enseignante à l'Université de Nice.

Merieme Chadid serait également la première femme astronome, toutes nationalités confondues, à avoir posé le pied sur le continent de glace.

Sa mission : installer des télescopes pour la mesure des turbulences atmosphériques dédié à l'observation astronomique sur la base scientifique de Concordia (Dôme C), dans le cadre d'un projet baptisé SCIDAR (SCIntillation Detection And Ranging) développé par son époux, Jean Vernin, astrophysicien au Laboratoire d'Astrophysique de Nice.

Un projet réalisé en collaboration avec l'Institut Polaire Paul Emile Victor "IPEV", Institut National de Sciences de l'Univers INSU, Air Force Office of Scientific Research and the
European Office of Aerospace Research and Development (USA) et
le
Laboratoire Physiques des Hautes Energies et Astrophysique de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech.

Dans le magazine du Ciel et de l'Espace cette semaine, en exclusivité pour Médi 1 : le voy
age et la mission de Merieme Chadid après deux mois passés au pôle sud. On s'intéresse aussi au principe du SCIDAR, qui fait à présent autorité dans le domaine de la qualification des sites astronomiques.

Pour écouter le magazine, c'est ici.




Quelques photos prises au Dôme C
Toute reproduction, même partielle, du site et des photos est interdite sans autorisation.

Merieme Chadid en train de régler la monture équatoriale du Scidar sur une plateforme à 8 m au dessus de la glace



avec deux autres scientifiques travaillant sur une expérience paralèlle




Installation du SCIDAR placé au foyer d'un télescope de 40 cm de diamètre. Au deuxième plan, un autre instrument de mesure de turbulences


Le drapeau Marocain flottant au mat, à la base de Dumont d'Urville, aux côtés des drapeaux français, européen, et de l'IPEV (Institut Paul Emile Victor, qui s'occupe de la logistique des bases Dôme C et Dumont d'Urville).

Pour les forts en maths : les explications techniques de SCIDAR,
d'autres explications ici


avec les manchots


au travail sur la "Tour américaine" de 30 mètres, au Dôme C



Aux côtés de la statue de Paul-Emile Victor




Travail de "dégivrage" sur le télescope



Au travail à la passerelle du navire "l'Astrolabe"



Remerciements à Zouhair Benkhaldoun, astrophysicien et enseignant à l'Université de Marrakech.

(*) Le premier drapeau du Maroc a été planté en Antarctique par l'astrophysicien Saïd Slassi Sennou, en décembre 1991, à l'occasion d'une mission réalisée dans le cadre de l'université américaine de Berkeley. Mission de 3 mois renouvellée en 1993, 1995 et 1998. Le scientifique marocain était parti étudier le rayonnement gamma du soleil et du centre galactique, sur la base de Mac Murdo.
Voir ce blog pour plus de détails